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Le Temple Expiatoire de Guadalajara, confié à Maurice Rocher par l'architecte mexicain Ignaco Ignacio Diaz Morales venu en France  pour le rencontrer (le peintre invite à déjeuner toute la famille), est un édifice gigantesque de style néo-gothique flamboyant. Le plan est traditionnel et l’artiste doit va être chargé de réaliser les verrières du chœur, de la façade, de la nef et de la tour-lanterne.

Dans les rosaces hautes de la nef et de la façade, il adopte des motifs non-figuratifs figuratifs : des verres blancs semés de taches de couleur pour la nef , et une compostion plus scintillants colorée pour la tour qui donne une impression d’une dentelle. A la base de celle-ci on trouve des scènes aux personnages stylisés dans une de dentelle mais comporte à sa base une assise figurative à coloration rouge et bleu. Les trois verrières du chœur montrent également des scènes avec personnages, comme dans les chapelles qui l’entourent (un personnage en pied sur fond uni) mais celles-ci plus nombreuses, superposées et fondues dans la couleurse composent, elles, de petites scènes superposées fondues dans les taches de couleur, créant une  impression de chatoiement. Les  chapelles latérales, moins riches, ne possèdent qu'un seul personnage et celles du bas-coté sont à moitié figuratives avec des motifs abstraits au-dessus. Maurice Rocher mélange donc les genres. Il veut créer une ambiance accueillante (harmonie des vitraux sur la pierre ensoleillée, ambiance lumineuse) rendre l'église accueillante - par un plan de coloration chaleureux - en même temps que précieuse (: il est souvent discret dans du le gothique). Son plan de coloration programme respecte les impératifs (éclairer les fidèles ) tout en donnant libre cours à sa création.  Si la figuration est nécessaire,  la liberté l'emporte dans cet ensemble à priori austère, ce qui était loin d’être gagnémais obéit en même temps à l'idée que trop de figuration alourdirait cet édifice déjà imposant. Exécuté par Jacques et Gérard Degusseau en 1966.