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Les informations présentées sur cette page ont été rassemblées par Jean-Paul Landrevie et les photographies des vitraux sont dues à Jean-Pierre Drelon Van Mullem. Qu’ils soient remerciés pour leurs précieuses contributions à la mise en valeur de ce remarquable ensemble. .

Présentation

Présentation

A Guernes-en-Yvelines, l’église effondrée depuis 1924 fut reconstruite à partir de 1948 grâce au curé Grouet qui, en l'absence de subvention, mena jusqu'à sa mort en 1957 une vigoureuse campagne de financement. Les vitraux, dix verrières rectangulaires de chaque côté de l’édifice, soit vingt en tout, forment à hauteur des yeux une frise où l’on retrouve les représentations traditionnelles de la vierge : bergers assis devant la vierge pour La Salette, port et bateaux à Boulogne-sur-Mer, paysage, vierge noire au Puy-en-Velay, ermite à Rocamadour, enfants à genoux à Pontmain… S'y ajoutent deux vitraux figurant le Christ et Jean-Baptiste et quatre compositions abstraites au chevet. Les personnages sont peints à la grisaille sur du blanc enrichi de souffre, vieux rose, neutre blanc, citron neutre et rouge sur bleu, entouré de motifs libres : fond en damier très contrasté de couleurs genre Strasbourg coupé de rythmes abstraits de valeur moyenne ou foncée. Rocher reprend ici le principe le chantier de Notre-Dame de Sion à Strasbourg sur lequel il travaillait alors... Il avait noté : ensemble scintillant. Le chœur s’enrichit du mobilier du Père de Laborde, moine bénédictin ami de Maurice Rocher, architecte, créateur de vêtements, d'objets et de mobiliers liturgiques (ici, l'autel, le ciboire, l'ambon, les chandeliers, le confessionnal et les fauteuils). Les vitraux furent exécutés par l’atelier Degusseau en 1955.

Ces verrières constituent un ensemble exceptionnel autour des sanctuaires mariaux :

  • sur le coté nord, ceux du nord de la France : Notre-Dame du Folgoët (Finistère), Notre-Dame de Pontmain (Mayenne), Notre-Dame de la Délivrande (Calvados), Notre-Dame de Chartres (Eure-et-Loire), Notre-Dame de Brebières à Albert (Somme), Notre -Dame de Boulogne (Pas-de-Calais), Notre-Dame de Liesse (Aisne), Notre-Dame des Trois-Epis (Haut-Rhin);
  • dans le chœur, ceux de l'Île-de-France: Notre-Dame de Pontoise (Val-d'Oise), Notre-Dame de Paris, Notre-Dame des Victoires (Paris), Notre-Dame de Bonne-Garde à Longpont (Essonne);
  • sur le coté sud, ceux du sud de la France : Notre-Dame de La Salette (Isère), Notre-Dame de la Garde (Marseille), Notre-Dame de Fourvière (Lyon), Notre-Dame du Puy (Le Puy-en-Velay), Notre-Dame du Sacré-Cœur à Issoudun (Indre), Notre-Dame de Rocamadour (Lot), Notre-Dame la Grande à Poitiers, Notre-Dame de Lourdes.

Chacune est composée de la même façon : au centre, la représentation de la Vierge; de part et d'autre, l'église et la symbolisation du sanctuaire par un objet, un paysage ou par l'évènement à l'origine du pèlerinage. On notera la grande variété des visages de la Vierge, plusieurs inspirés de proches comme pour la verrière de Notre-Dame du Puy où Maurice Rocher a repris les traits de sa femme Geneviève et ceux de son fils Jean-Baptiste pour l'Enfant-Jésus.

 

 

 

 

 

Vues intérieures

 

Vue du choeur     Vue de l'entrée

   

 

Vitraux

 

Notre-Dame de la Délivrande    Notre-Dame de Chartres   Notre-Dame de La Salette

 

Notre-Dame de Pontmain   Notre-Dame des Victoires

 

Maquettes

 

Maquette de Notre-Dame de Lourdes (détail)     Maquette de Notre-Dame de Pontmain (détail)

 

(Archives Maurice Rocher)

 

 

 

 

 

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